Deux objectifs spécifiques ressortent en matière d’éducation : veiller à ce que les enfants reçoivent une éducation de base de qualité adéquate, et gestion de la production de diplômés au niveau post-élémentaire, en termes de quantité et de niveau de compétences et d’adéquation à la demande de main-d’œuvre qualifiée. Pour réaliser ces objectifs, des ressources tant nationales que provenant de l’étranger seront nécessaires dans un certain nombre de pays. Cependant, dans tous les pays, un autre problème tout aussi important consiste à veiller à ce que les ressources actuellement disponibles soient utilisées efficacement et équitablement. Les résultats laissent à penser que dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, il existe une marge de progrès importante à cet égard. Certains pays, dont le Niger, ont en effet déjà initié des réformes pour améliorer la performance de leurs systèmes éducatifs. Au cours des 5 dernières années, des stratégies ont été mises en place pour augmenter la couverture de l’enseignement primaire, en particulier grâce au recours à un nouveau type d’enseignants, les Volontaires de l’éducation, et en ciblant une amélioration de la qualité des services proposés. Dans de nombreux pays du continent, il reste des efforts à faire, en particulier pour lever les contraintes structurelles qui entravent le système éducatif. Les défis consistent à correctement répartir la responsabilité entre les secteurs public et privé pour le financement et la fourniture des services éducatifs, à définir des taux durables de rémunération des enseignants et à créer des dispositions institutionnelles pour une gestion efficace du système. Des réformes sont indispensables dans ces domaines si l’on veut améliorer la qualité des apprentissages qui sera à son tour cruciale pour la réalisation des objectifs de l’Éducation pour tous.
