L’idée du sujet de cette note est née d’un échange entre ONG (AVSF, CCFD-Terre Solidaire, Fert, Gret, Inter-réseaux, Iram et UNMFREO) sur leurs pratiques dans le domaine de la formation et de l’insertion socio-professionnelle des jeunes. Rapidement la question de la pérennité des dispositifs s’est imposée comme un élément clé à traiter et plus particulièrement la question de la pérennité financière. Ainsi, cette note se base sur l’analyse de trois expériences en Afrique subsaharienne (Mali et Sénégal) et à Madagascar avec certains éclairages apportés par des cas situés au Maghreb ou au Brésil. Les expériences étudiées se sont mises en place et développées en milieu rural dans les domaines de l’agriculture et de l’artisanat. Elles s’adressent à un public plutôt vulnérable et concernent les premiers niveaux de formation (formation initiale). 

Les trois types de structures de formation étudiés sont : les collèges agricoles Fekama à Madagascar, les Maisons familiales rurales (MFR) au Mali, et un lycée public au Sénégal. Ils proposent tous des formations initiales certifiantes ou diplômantes pour des jeunes comme activité principale. Le premier propose uniquement des formations en présentiel, les deux autres aussi des formations en alternance, le premier de courte durée (moins d’un an) et le dernier de courte et de longue durée. Les secteurs d’activités sont l’agriculture, l’irrigation, le machinisme agricole et l’artisanat dont la mécanique.

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Collectivité auteur
Année de publication
2017
Pages
4
Éditeur
Coordination SUD
Collection
Les Notes de SUD, 1
Langue
Anglais
Français
Espagnol