Ce rapport a trois parties: La première partie décrit les identités spécifiques des fonds enquêté selon une grille de présentation commune à tous. Sont ainsi décrits le “National Skills Fund” (NSF) et les “Sectoral Skills and Training Authorities” (SETAs) d’Afrique du Sud, le Fonds de Développement de la Formation Continue (FODEFCA) du Bénin, les Fonds d’Appui à la Formation et à l’Apprentissage (FAFPA) du Burkina et du Mali et les différents instruments financiers de Tunisie : la ristourne de la Taxe de Formation Professionnelle (TFP), le Programme National de Formation continue (PRONAFOC) et le Fonds de la Promotion de la Formation Professionnelle ou de l’Apprentissage (FOPROFA). Tous ces fonds sont présentés selon leur contexte de création, leur identité institutionnelle et leur degré d’autonomie décisionnelle et financière, le type de partenariat social institué au sein des instances de consultation et de décision, les modes de collecte et d’allocation des ressources consacrés au financement de la formation, les processus de requête, d’évaluation et de sélection mis en oeuvre, les principaux résultats atteints (actions réalisées, publics formés, impacts évalués) ainsi que les changements en cours, prévus ou souhaités afin d’arriver à une meilleure optimisation des instruments financiers. La deuxième partie fait une lecture transversale des cinq fonds enquêtés à partir de paramètres de lecture qui permettent de mieux comprendre les caractéristiques communes ainsi que les spécificités qui les rapprochent ou les séparent en termes d’objectifs, de fonctionnement, de processus d’intervention et de financement et de résultats. Figurent parmi ces paramètres les différences de niveau de développement des pays enquêtés, les rapports que chaque fonds établit à la formation initiale (logique de substitution ou logique de complémentarité), l’affectation effective ou non des taxes collectées au financement de la formation, la manière dont les instruments financiers en place favorisent ou non les réformes en cours, les degrés de cohérence ou de décalage entre les pratiques instituées de collecte et de redistribution des fonds, la nature des partenariats public/privé et du partenariat social (logique du tripartisme contre logique des usagers), les modes d’accès des bénéficiaires des fonds au financement, l’inscription ou non des formations financées par les fonds dans les systèmes de qualifications nationaux ou encore les modalités de passage de la logique d’offre de formation à la logique de structuration de l’offre par la demande. La troisième partie prend appui sur les grandes tendances identifiées à partir des paramètres de lecture pour proposer une modélisation et une typologie des fonds qui s’appuie sur le rôle prioritaire donné à l’acquisition des compétences et des qualifications par les politiques économiques et d’emploi des pays concernés, sur la place accordée aux différents acteurs économiques du secteur formel et informel, sur le degré de participation des partenaires sociaux et des différents organisations professionnelles dans la définition et la mise en œuvre des instruments et moyens de financement, sur la place donnée à la mise en situation professionnelle dans les dispositifs et actions de formation soutenus et, enfin, sur les modes d’évaluation et de valorisation des résultats atteints. L’étude propose, en guise de conclusion, quelques préconisations utiles pour une meilleure efficacité et pertinence de l’utilisation des ressources disponibles.
Year of publication
2006
Pages
86
Publisher
MAE
ISBN
978-2-11-096624-7
Language
Français
Region/Country
Linguistic grouping
Level of education
Resource type