Le présent opuscule est le premier qui, dans cette collection, soit publié en quelque sorte sous la forme d’un diptyque, présentant sous une même couverture le même problème vu sous les deux angles. Dans la première partie, les problèmes que pose l’évaluation des coûts de l’enseignement sont traités en termes généraux par un auteur qui fait autorité et que son expérience désignait particulièrement pour cette tâche; dans la deuxième, nous voyons comment les coûts de pians intéressant l’enseignement ont été effectivement calculés dans un pays en voie de développement. On n’a pas voulu, précisons-le, se borner à confronter le théoricien et le praticien. On ne peut lire l’étude de John Vaizey sans se rendre compte de l’immense expérience dont elle est nourrie; quant à John Chesswas, il est évident que la théorie de la planification ne lui est pas étrangère. Il s’agit de présenter ici, côte à côte, deux types différents d’expérience. La deuxième partie n’est pas davantage conçue comme l’illustration - au sens scolaire du terme - des théories ou des énoncés d‘ordre général qu’on aura lus dans la première. Il eût fallu, en pareil cas, élaguer ou ajuster l’une des deux parties pour qu’elle correspondît exactement à l’autre, ce qui aurait été tout à fait contraire à l’objet de la présente publication. L‘étude de John Vaizey n’est pas celle d’un théoricien à mille lieues de la réalité, mais un guide général destiné à des applications pratiques; quant à John Chesswas, il précise bien dès son premier paragraphe que, si la pratique suit dans l’ensemble la théorie, il est néanmoins de nombreux points sur lesquels elle s’en écarte: il s’est trouvé que certains problèmes mentionnés dans la première partie ne se sont pas posés à lui; d’autres - il le déclare franchement - ne lui sont même jamais venus à l’esprit; et parfois, en l’absence de données de fait, l’estimation raisonnée a remplacé le calcul. Vaizey n’en aurait pas été surpris et Chesswas ne prétend pas que l’exemple qu’il donne d’une évaluation de coûts soit un modèle idéal. Il suggère lui-même comment cette opération aurait pu être améliorée, et montre aussi comment il a simplifié - et par là limité - le calcul des prix de revient en prenant pour hypothèse que le système d’enseignement du pays où il a travaillé resterait essentiellement le même que lorsqu’il s’en est occupé. Le grand mérite de cette étude, c’est que l’auteur nous expose, sans fard et de façon directe, comment le Ministère de l’éducation d’un pays en voie de développement, doté de collaborateurs compétents et expérimentés, a effectivement évalué le coût de ses plans.
Année de publication
1967
Lieu de publication
Paris
Pages
65
Éditeur
UNESCO IIPE
Collection
Principes de la planification de l'éducation, 6
ISBN
92-803-1011-9 (en); 92-803-2011-4 (fr)
Langue
Anglais
Français
Portugais
Indonésien
Persan
Turc
Type de ressource